Mirallié. Délire de possession par les reptiles et entéro-colite muco-membraneuse. Extrait de la « Gazette des hôpitaux civils et militaires », (Paris), soixante-dix-septième année, 1904, p. 930.

Mirallié. Délire de possession par les reptiles et entéro-colite muco-membraneuse. Extrait de la « Gazette des hôpitaux civils et militaires », (Paris), soixante-dix-septième année, 1904, p. 930.

 

Charles Jean Joseph Mirallié (1866-1932). Après avoir commencer ses études de médecine à Nantes, il les continue à Paris et est nommé interne en 1891. Il est médecin deshôptaux en 1897, et nommé professeur d’hygiène et de médecine légale deux ans après en 1903. A partir de 1913, il est directeur de l’Ecole de médecine de Nantes. Il fréquentera Déjerine et Robin et fut élu Membre correspondant de l’Académie de médecine en 1920?
Quelques publications :
— De l’aphasie sensorielle, travail du laboratoire du Dr Dejerine à la Salpêtrière.  Paris : G. Steinheil , 1896. 1 vol. 220 p.
— Convulsions post-traumatiques, épilepsie essentielle, craniectomie. Extrait des « Archives de neurologie », 1900, n° 51.
— Localisations cérébrales et épilepsie jacksonnienne. Extrait du « Progrès médical », n° 19, 10 mai 1902.

 

[p. 930, colonne 1]

Délire de possession par les reptiles et entéro-colite muco-membraneuse, par M. MIRALLIÉ. — Rapprochant ses observations de celles de Bechterew (délire de possession par les [p. 930, colonne 2] reptiles), de Dupré et L. Léri (délire de zoopathie interne), M. Mirallié insiste sur l’importance de l’entéro-colite muco-membraneuse comme point de départ du délire de possession. Les sensations subjectives exactes perçues sont interprétées d’une façon délirante et absurde par une prédisposée. Les mêmes sensations peuvent donner lieu au délire de grossesse. Enfin il existe une relation étiologique intime entre ces deux délires qui peuvent avoir la même origine et même se succéder l’un l’autre. Bien entendu, ces délires de possession et de grossesse n’apparaissent que chez des prédisposées.

D’autre part, il est probable que d’autres affections abdominales (utérines, ovariques, etc.) pourraient, chez des prédisposées, donner lieu aux mêmes délires.

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