Henry de Varigny. L’oniromancie moderne.] extrait du journal « Le temps », (Paris), 42e année, n° 14840, mercredi 29 janvier 1902,

Henry de Varigny. L’oniromancie moderne.] extrait du journal « Le temps », (Paris), 42année, n° 14840, mercredi 29 janvier 1902, p. 5, sur 5 colonnes.

 

Henry Crosnier de Varigny (1855-1934). Journaliste et naturaliste. Rédacteur des publications le Temps et du Journal des débats, il est chargé d’étudier les parcs zoologiques américains. Outre un grand nombre de publications en histoire naturelles surtout, on lui doit également de très nombreuses traductions. Nous avons retenu :
(avec Évariste Thévenin). Dictionnaire abrégé des sciences physiques et naturelles. 1889.
— Charles Darwin. 1889
Curiosités de l’histoire naturelle ; les plantes, les animaux, l’homme, la terre et le monde. 1892.
(avec Paul Langlois).Nouveaux éléments de physiologie. 1893
En Amérique. Souvenirs de voyage et notes scientifiques, 1895

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L’ONIROMANCIE MODERNE

Le rêve comme moyen de diagnostic ou de pronostic des maladies. — L’oniromancie chez les anciens. — Hippocrate et Galien. — Les exemples d’Artémidore, de Conrad Gessner, d’Arnauld de Villeneuve, de Ball. — La théorie de l’oniromancie. — Rôle des sensations internes qui sont le point de départ des rêves. — Les rêves et les maladies de cœur. — Les terreurs nocturnes des enfants. — Rapports des rêves avec les parasites intestinaux. — Comment le rêve de l’enfant fait connaître l’alcoolisme de la nourrice. — Un rêve collectif par intoxication. — Le rêve et les troubles digestifs. — Le rêve et les maladies nerveuses ou mentales. — La valeur du rêve comme moyen de découvrir certaines affections à leur début.

De tout temps, l’homme a voulu connaître l’avenir. Ayant assez du passé, mal satisfait du présent, il a cherché, par des moyens variés, à savoir ce que lui réservait l’avenir. Il a interrogé les entrailles du poulet ; il a consulté les lignes de la main ; il a évoqué l’âme des défunts, laquelle, en un style plutôt pauvre en grammaire, lui a fait des réponses plutôt plates qui donneraient à croire que l’immortalité n’est guère qu’un prolongement indéfini de la sénilité. II a interrogé les rêves aussi, pensant trouver dans les caractères de ceux-ci des indications relatives aux événements futurs, et, sur les données acquises, il a édifié des théories, écrit de gros volumes, et beaucoup mystifié de personnes qui, d’ailleurs, ne demandaient pas autre chose. Laissant de côté les intestins de volaille, la chiromancie et le spiritisme, je ferai observer que l’on revient quelque peu à l’oniromancie et qu’en ce faisant on a raison. Il est désirable que l’on approfondisse la matière : les rêves sont, en effet, très capables de fournir des renseignements exacts et précis, non point sur la date de la fin du monde, le succès d’un mariage ou d’une entreprise, l’issue d’un procès ou d’une guerre, mais sur l’état de santé du rêveur et sur les modifications plus ou moins proches que celle-ci va subir. Assurément le cadre de la prophétie est plus restreint, de beaucoup, qu’au temps passé : mais ce qu’on perd en étendue, on le gagne en force ou en précision.

L’idée que les rêves peuvent constituer un élément de diagnostic ou de pronostic car c’est ainsi que se formule la situation ne date point d’hier. Elle est même fort ancienne, comme le font Voir MM. Vaschide et Piéron dans leur ouvrage sur [p. 5, colonne 2] la Psychologie du rêve(bibliothèque des Actualités médicales de M. J.B. Baillière), puisqu’elle nous vient de la vieille école égyptienne, et de l’omniscient Aristote aussi, des pythagoriciens, d’Hippocrate. Hippocrate et Galien, qui ont chacun écrit un traité sur la signification des rêves, ont donné à la science onirologique une place des plus importantes la plus importante même qu’elle ait jamais eue. A vrai dire, l’onirologie procédait bien plutôt, chez eux, de l’astrologie que de l’art médical, et, à côté de faits exacts, beaucoup d’erreurs et de fantaisies venaient rendre la doctrine suspecte.

Dès cette époque, pourtant, des faits étaient relatés, qui sont aujourd’hui complètement confirmés, bien que l’explication qu’on en donne maintenant diffère totalement de celle que fournissaient les maîtres de la médecine grecque. Artémidore relatait le cas d’un individu qui, endormi dans le temple de Sérapis, rêvait recevoir dans le ventre un coup d’épée dont il mourait. Or, à quelque temps de là, une tumeur lui survenait au bas-ventre, qui nécessita une opération dont il guérit. Peut-être direz-vous que, comme prophétie, c’est manqué ; il n’en est rien, au point de vue que l’on peut et doit accepter dans les cas de ce genre. Autre fait, d’Artémidore encore, un individu rêva qu’il portait autour du cou une sorte de ruban, peu après une angine le prit et il en mourut. Veut-on des exemples plus récents ? Voici Conrad Gessner qui rêve qu’il est mordu au côté par un serpent. Au même endroit, un anthrax se développe qui emporte le malade en cinq jours. Arnauld de Villeneuve rêve que son pied est mordu par un chien ou par une vipère ce même pied est bientôt atteint d’ulcère cancéreux. Celui-ci est de Franck : « Mon vénérable ami, G. Niszowski, autrefois professeur de clinique à l’Université de Vilna, la nuit avant sa mort, qui fut produite par une rupture du cœur, rêva qu’on lui perçait le cœur avec un couteau. »

De Galien : Un homme rêve qu’il a une jambe de pierre ; peu après il est frappé de paralysie de la jambe. De Ball, l’aliéniste : Ball rêve qu’il se bat en duel, au pistolet. Il reçoit le projectile au côté gauche du front. « Étonné de n’être pas mort » Ball tire, et l’adversaire fait de même avec le même succès. A sept ou huit reprises successives Ball, toujours vivant, est toujours blessé au même endroit. Il se réveille enfin. Et il est pris d’une vive névralgie sus-orbitaire dont le siège correspond exactement à celui de la blessure imaginaire. Et ainsi de suite. Car les exemples sont nombreux.

Oniromancie en Algérie.

Sans doute, le rêve n’est strictement prophétique dans aucun des cas. Mais, répétons-le, cela n’a aucune importance. Le rêve peut très bien avoir une valeur pronostique ou diagnostique sans qu’il y ait de coïncidence entre ce qui a été rêvé et ce qui arrive par la suite. La théorie de l’oniromancie moderne et scientifique est fort simple, en effet elle peut s’exposer en deux mots.

Les éléments du rêve sont divers, mais parmi eux les sensations tiennent une place prédominante. Leur origine est double celles-ci proviennent [p. p. 5,colonne 3] d’excitants extérieurs, qui agissent sur la peau et sur les organes des sens en général ; laissons-les de côté. Les autres sont des sensations internes organiques. Et il semble que les sensations internes, qui, à l’état de veille, dans le tourbillon des sensations d’origine extérieure, plus fortes et très nombreuses, sont pour ainsi dire étouffées, ou reléguées à l’arrière-plan, prennent, durant le sommeil, plus de force. Au moins entrent-elles plus aisément dans le champ de la conscience et sont-elles perçues avec plus de. netteté et plus de finesse. Et dès lors, comme le disent fort bien MM. Vaschide et Piéron, « on en peut déduire en quelque sorte a priori que dans le cas où surviendra un trouble somatique quelconque, faible encore, inaperçu pendant la veille, où l’homme est distrait par des préoccupations de toute espèce, il se manifestera tout d’abord pendant son sommeil, alors que la conscience de l’homme restera en quelque sorte en tête à tête avec l’état de son organisme tout entier ». Et comme aucun mal, pour ainsi dire, ne se produit tout d’un coup sans de petits avertissements, n’est-il pas évident que ces avertissements auront plus de chances d’être perçus par le sommeil ? Et, par suite, produiront des rêves qui auront pour base telle ou telle sensation interne anomale, et qui, pour le médecin, acquerront une valeur particulière. Non qu’ils fassent connaître ce qui va se passer, cela va de soi, mais ils indiquent un trouble, une lésion, un début de mal, et ceci permet de prévoir plus ou moins certaines éventualités. Dans le cas cité par Artémidore, le rêveur qui dramatisait, comme tous les rêveurs avait éprouvé une petite douleur lancinante au ventre, sur laquelle l’esprit avait construit le petit drame aboutissant au coup d’épée. Cette douleur n’était qu’un premier symptôme du travail pathologique en cours, et qui se manifesta, une fois terminé, par la tumeur ou le phlegmon qui rendit l’opération nécessaire.

Un médecin averti tiendrait compte aujourd’hui d’un rêve de ce genre. Il y verrait l’indice d’un trouble commençant.

Voilà, en deux mots, la théorie de l’oniromancie scientifique. On le voit, elle n’a rien de mystérieux ; elle n’a rien de commun avec l’astrologie, notamment, et elle s’explique de façon satisfaisante. Lentement élaborée dans de nombreux travaux, je passe sur l’historique, cela n’en finirait pas — l’oniromancie n’est sans doute pas encore arrivée à sa perfection. Mais il y a déjà des résultats fort intéressants et de nature à encourager des recherches plus approfondies sur les indications que les rêves peuvent fournir à l’égard de la santé de la santé présente et des modifications prochaines. Certains rêves, ou plutôt certains genres de rêves, sont en relation directe avec des affections imminentes, qui peuvent n’être nullement soupçonnées, en particulier, avec des troubles circulatoires que rien ne révèle encore. M. Philippe Tissié, dans son excellente étude sur les Rêves, Physiologie et Pathologie (F. Alcan), — cite plusieurs cas. Les rêves provoqués par les maladies de cœur ou des gros vaisseaux [p. 5, colonne 4] sont, dit-il, généralement très courts et promptement suivis d’un réveil en sursaut. Et ces rêves se produisent souvent longtemps avant le moment où le mal est découvert, comme cela a eu lieu, entre autres, chez une femme qui, depuis trois ans, avait son sommeil fréquemment troublé par des songes effrayants dont le fonds était invariable : elle se voyait entourée de sang et de flammes et se réveillait en sursaut, en proie à une vive terreur. Cette femme se portait d’ailleurs le mieux du monde en apparence, et se livrait à son labeur de journalière sans être jamais arrêtée par sa santé. Comme toutefois ses rêves, en se multipliant, toujours pareils, lui faisaient la nuit odieuse, elle finit par consulter un médecin, et celui-ci constata l’existence d’une lésion cardiaque au début. L’affection s’était donc révélée par le rêve longtemps avant d’avoir été découverte par l’auscultation.

D’autres rêves révèlent, quand on y prête attention, des troubles de nature respiratoire. Ceux qui se produisent chez les sujets manifestement atteints d’un désordre pulmonaire, par exemple, ne nous intéressent guère : ils n’apprennent rien. Mais ceux-là méritent d’être connus et observés qui peuvent guider le médecin. Tels sont les rêves effrayants qui, chez les enfants, déterminent les terreurs nocturnes. Dans beaucoup de cas, d’après Graham Little, ces rêves, très angoissants, sont dus à la dyspnée, encore très modérée, qui est occasionnée par des affections cardiaques non encore apparentes ; dans d’autres, la situation est moins grave il y a bien dyspnée encore, mais celle-ci est due à une obstruction, par végétation, etc., des fosses nasales. D’où la conclusion, que chez un enfant sujet aux terreurs nocturnes il y a un trouble qui se prépare, qui s’élabore, et que l’on peut diagnostiquer peut-être avant le moment où le mal sera installé. Tels encore les rêves qui précèdent souvent, de vingt-quatre ou quarante-huit heures, l’invasion d’une angine le dormeur croit sentir sa gorge prise dans un étau, ou serrée dans des mains invisibles ; c’est le commencement du processus inflammatoire qui produit ce genre de rêves.

Certains rêves doivent attirer l’attention du côté du cerveau les terreurs nocturnes qui ne s’expliquent pas par le cœur peuvent être dues à des tubercules dans le cerveau. Et il est des cas où, le cerveau ne fournissant point d’explication, on cherchera plutôt du côté du tube digestif. Les parasites intestinaux déterminent souvent des cauchemars c’est ce qui avait lieu chez un malade de M. Ph. Tissié qui ne se débarrassa de ses cauchemars qui étaient de deux sortes impression de chute d’une tour ou d’un rocher, et impression d’assassinat par un coup de poignard que du jour où il se sépara de son ténia. Ces cauchemars, chez les enfants, peuvent guider le médecin et l’aider à trouver un mal qu’on ne soupçonnait point. Quand ils ont certains caractères, ils peuvent même faire connaître le mal dont souffre une tierce personne. Le cas a été observé pour un enfant* de dix-huit mois. Il avait des rêves effrayants où un chien [p. 5, colonne 5] jouait un rôle prépondérant. Or, la vision d’animaux est, on le sait, une des caractéristiques essentielles des rêves des alcooliques, L’enfant ne s’alcoolisait pas, la chose était certaine, mais on l’alcoolisait indirectement sa nourrice buvait abondamment. L’alcoolisme de la nourrice provoquait chez l’enfant les rêves de l’alcoolique. Ce cas doit être assez fréquent.

D’autres intoxications peuvent se révéler par le rêve, semble-t-il. C’est du moins l’explication que suggère le fait observé par Laurent, chirurgien-major au régiment de la Tour-d’Auvergne. Sa troupe, en Calabre, dut faire au mois de juin une marche forcée d’une cinquantaine de kilomètres elle coucha le soir dans une abbaye délabrée et abandonnée que les paysans disaient hantée par les revenants. Au milieu de la nuit toute la bande s’éveilla en sursaut et s’enfuit, en poussant des clameurs épouvantables. — Qu’est-ce donc ? leur demanda Laurent. — Le diable, major ; le diable. Nous avons vu le diable. Il s’est jeté sur nous, sous la forme d’un chien noir, et, après nous avoir passé sur la poitrine, il s’est enfui. — Ce rêve collectif — ou en partie collectif, car tels ont pu, réveillés par leurs camarades, adopter simplement l’explication donnée par ceux-ci, ou un de ceux-ci — ce rêve collectif peut-être dû à la fois à la fatigue et à des émanations de gaz toxiques. L’idée du diable et du chien noir peut, d’ailleurs, avoir été fournie par les paysans, qui ont déclaré l’abbaye intenable; quant aux gaz, ils pouvaient venir du sol.

On connaît des cas où des rêves d’une nature particulière ont précédé des troubles digestifs. Tel est celui, entre autres, que donnent MM. Vaschide et Piéron, d’une vieille dame qui, très bien portante, rêve qu’elle est mise en demeure de digérer des clous de fer, tandis que des inconnus la bourrent de bitume chaud, d’où une sensation de pesanteur abdominale que chacun comprendra. Ce rêve, tel quel, ou avec des variantes, se reproduit plusieurs jours de suite. Le médecin n’y comprend rien, mais, trente jours après, il s’explique les rêves en voyant s’installer une dyspepsie qui a du reste duré plusieurs mois. Le mal s’élaborait, et de petites sensations internes qui, pendant la veille, échappaient à l’attention s’imposaient à la conscience durant le sommeil et appelaient les images qui formèrent le rêve.

Si le rêve peut faire pressentir des troubles de la circulation, de la digestion, de la respiration, il n’y a point de raison pour qu’il n’en fasse pas pressentir dans la cérébration. Et, de fait, beaucoup d’affections nerveuses cérébrales sont précédées de rêves caractéristiques. C’est ce qui ressort en particulier des recherches d’un aliéniste et psychologue distingué, le docteur Philippe Chaslin, médecin de l’hospice de Bicêtre. (Du rôle du rêve dans l’évolution du délire.) Il est évident que chez les candidats à différentes psychopathies, les rêves prennent souvent, longtemps avant l’éclosion évidente du mal, un caractère particulier qui doit mettre en éveil l’attention de l’entourage et du médecin. Brierre de Boismont et d’autres encore [p. 5, colonne 6] ont fait la même constatation. Certains rêves annoncent des troubles nerveux plus localisés tel celui qu’a recueilli Charles Féré : il s’agit d’une jeune fille qui, à plusieurs reprises, rêve qu’elle est poursuivie place de l’Odéon par des hommes qui la veulent tuer, et se réveille exténuée des efforts qu’elle a faits, la fatigue s’accroissant chaque fois. Un beau matin, montant l’escalier, elle s’affaisse tout à coup, prise de paraplégie. Et, d’après Charles Féré, encore, les rêves sont souvent des symptômes d’accès d’épilepsie prochains. Les rêves de ce genre sont très divers, mais toujours horribles et terrifiants ; souvent le malade rêve qu’il a un accès d’épilepsie. Ces rêves ont, d’ailleurs, deux significations ils peuvent constituer un symptôme précurseur d’accès qui ne se sont pas encore produits ; chez l’épileptique confirmé, en cours de traitement, ils font plutôt présager l’éloignement ou la cessation des accès. Par conséquent, c’est en rêve que se produiraient ou plutôt se percevraient les débuts du mal, et c’est dans le rêve qu’il laisserait, en s’éloignant, ses dernières traces. A vrai dire, l’accès en rêve serait un diminutif, une miniature d’accès. Et ceci se comprend très bien du moment où l’on accepte l’interprétation qui a été donnée plus haut, et où l’on considère le rêve comme engendré par des sensations, des sensations internes surtout, qui ont pour cause un trouble, une lésion encore peu importante, et qui, par leur faiblesse, échappent à l’attention pendant l’état de veille, et n’arrivent à se faire percevoir nettement que durant le sommeil.

Cette interprétation est fort acceptable et elle permet d’asseoir l’oniromancie sur une base solide, telle que la doit demander un esprit scientifique et positif. Elle n’a rien de commun avec les doctrines vagues et mystiques des anciens Grecs au des astrologues et autres faiseurs de dupes des temps plus récents ou du jour présent.

Il est évident, toutefois, qu’elle n’est point encore arrivée au point où elle peut atteindre. Il reste beaucoup d’observations à faire, puis à coordonner pour arriver à des conclusions quelque peu générales et précises. Dès maintenant, pourtant, elle peut rendre des services. Assurément chacun de nous peut avoir des rêves très pénibles qui ne signifient rien ils seront seulement l’indice d’un trouble éphémère, sans importance. Mais le rêve persistant, tenace, a une autre signification. Ni prodrome, ni symptôme invariable, ni nécessaire, ni suffisant, il constitue un indice qu’on ne peut négliger. En pratique, dès lors que le rêve a un substratum physique, un point de départ dans les sensations internes, tout rêve frappant, tenace ou réitéré, de caractère pénible, avec douleur nette plus ou moins localisée, doit attirer l’attention da médecin. Non comme un avertissement, ou un présage, mais comme l’expression directe d’un trouble organique réellement existant, à ses débuts.

HENRY DE VARIGNY

 

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