Paul Sollier. Régresssions de la personnalité et psychanalyse. Extrait de la revue « Le progrès médical », (Paris), tome XL, n°20,16 mai 1925 , pp. 726, 729-730, 735.

Paul Sollier. Régresssions de la personnalité et psychanalyse. Extrait de la revue « Le progrès médical », (Paris), tome XL, n°20,16 mai 1925 , pp. 726, 729-730, 735.

 

Paul Auguste Sollier (1861-1933). Médecin neurologue et psychologue. Elève de Désiré-Magloire Bourneville et de Jean-Martin Charcot il soutient la thèse de médecine en 1890 (voir ci-dessous). Il est connu pour avoir été le médecin de Marcel Proust, qui le consulta pour soigner sa neurasthénie. Il semble qu’il soit à l’origine du mot autoscopie pour définir cette hallucination particulière. Quelques publications  :
Psychologie de l’idiot et de l’imbécile. Avec 12 planches hors-texte. Paris, Félix Alcan, 1891. 1 vol. Thèse de doctorat en médecine.
— Les phénomènes d’autoscopie. Paris, Félix alcan, 1903. 1 vol. in-12. – Réimpression : Les phénomènes d’autoscopie. L’hallucination de soi-même. Avant-propos de Jacques Chazaud. Paris, Editions L’Harmattan, 2006. 1 vol.
—  Genèse et nature de l’hystérie. Paris, Félix Alcan, 1897. 2 vol.
—  Guide pratique des maladies mentales (séméiologie – pronostic – indications). Paris, G. Masson, 1893. 1 vol.
—  L’autoscopie interne. Article parut dans la « Revue de Philosophie de la France et de l’Etranger », (Paris), vingt-huitième année, tome LV, janvier à juin 1903, pp. 1-41. [en ligne sur notre site]
—  L’hystérie et son traitement. Paris, Félix Alcan, 1901. 1 vol.
—  Sur deux observations de délire de médiumnité. 1904. Article paru dans la « Revue de psychiatrie et de psychologie expérimentales », (Paris), 8e année, 1904, pp. 86-87. [en ligne sur notre site]
—  Quelques cas d’autoscopie. « Journal de psychologie normale et pathologique », (Paris), cinquième année, 1908, pp. 160-165.  [en ligne sur notre site]
—  La répression mentale. Leçons professées à l’Institut des Hautes Etudes de Belgique. Paris, Félix Alcan, 1930. 1 vol. Dans la Bibliothèque de philosophie contemporaine.
—  Pratique sémiologique des maladies mentales. Guide de l’étudiant et du praticien avec 89 figures originales dans le texte. Paris, Masson et Cie, 1924. 1 vol.

Les [p.] renvoient aux numéros de la pagination originale de l’article. – Les notes de bas de page ont  été rénvoyées en fin d’article. – Les  images ont été rajoutées par nos soins. – Nouvelle transcription de l’article original établie sur un exemplaire de collection personnelle sous © histoiredelafolie.fr

[p. 726, colonne 2]

Régresssions de la personnalité
et psychanalyse.
par le Dr Paul SOLLIER.

Dans un article récent sur le transfert et la psychanalyse (Progrès médical, 14 février 1925), MM. Codet et Laforgue ont bien voulu faire allusion à mes travaux sur la régression de la personnalité, que les psychanalystes paraissent avoir ignoré jusqu’ici. Je les en remercie donc, mais je crois devoir, à cette occasion, rappeler la date de ces travaux et leur développement au regard de la psychanalyse.

M. Codet et Laforgue disent en effet : « Pour pouvoir se représenter l’évolution du transfert psychanalytique, il faut être familiarisé avec un fait difficile à observer en clinique ordinaire : il s’agit du phénomène de la régression. La régression n’a pas été observée seulement par les psychanalystes (avec beaucoup de justesse le Dr Sollier en a constaté l’existence et l’utilité pour sa mécanothérapie). » [p. 729, colonne 1]

Sous cette forme, et avec cette parenthèse, il semble donc que j’ai simplement constaté à un moment quelconque et sans lui donner beaucoup d’importance le phénomène de la régression, et que je l’ai employée pour le traitement mécanique de l’hystérie.

Or, sur ce dernier point il y a inversion des rapports entre la régression et la mécanothérapie : c’est, en effet, par (et non pοur) la mécanothérapie que je détermine le phénomène de la régression de la personnalité, dont le processus apparait ainsi comme d’ordre physiologique et même mécanique, sans avoir besoin de toutes les complications du transfert psychanalytique ni même de facteur psychologique pour se produire.

D’autre part, j’ai attaché à ce phénomène tant d’importance que j’en ai fait le point de départ de toutes mes recherches sur la nature de l’hystérie et lui ai consacré tοut un ouvrage et, certaines parties d’un autre. ΙΙ est d’ailleurs très facilement constatable en clinique et j’ai publié un grand nombre d’observations très détaillées et prises au jour le jour· et même heure par heure sur son évolution.

C’est en 1893 que j’ai observé pour la première fois la régression de la personnalité chez les hystériques sous l’influence du réveil de leur sensibilité, et c’est en 1894, au Congrès International de Médecine de Rome, que je l’ai décrite sous ce titre : « Faits nouveaux relatifs à la nature de l’hystérie. » À cette date la psychanalyse s’ébauchait à peine et ne parlait guère de régression.

Poursuivant mes recherches, je publiai en 1897 mon ouvrage Genèse et nature de l’hystérie (1) contenant 20 observations détaillées de régression de la personnalité au cours du réveil cérébral.

À ce moment encore la psychanalyse n’attachait pas grande importance.

En 1901, je suis revenu sur la question dans mon ouvrage L’hystérie et son traitement (2) et surtout dans la seconde édition paru en 1914, où j’ai mis en évidence le rôle des excitations du sens musculaire dans la production de la régression de la personnalité en dehors de toute intervention psychologique, à l’appui de ma théorie que l’hystérie est constituée par un trouble d’inhibition cérébrale plus ou moins profonde et plus ou moins généralisée, analogue à une sorte d’engourdissement ou de sommeil.

Que les psychanalystes aient ignoré ou passé sous silence les travaux, signalés dans toutes les revues spéciales, peu importe. Puisqu’ils en parlent aujourd’hui, encore est-il nécessaire d’en établir la priorité sur les théories de psychanalyse, et de rappeler qu’ils ne consiste pas en une simple constatation faite en passant d’un phénomène négligé est considéré par l’auteur comme peu important.

Le fait de l’existence chez certains malades d’états dans lesquels ils repassent par une phase antérieure de leur vie, avec oubli ou disparation du champ de la conscience de toutes les périodes postérieures, n’est d’ailleurs pas nouveau. À l’époque de mes recherches on connaissait déjà les observations de Mac Nish, d’Azam, de Bourru et Burot, d’autres encore, sur les personnalités alternantes, le retour d’états anciens de personnalité sous l’influence de crise, comme dans le délire amnésique de Pitres, ou au cours des attaques de la grande hystérie de Charcot, ou encore dans le sommeil hypnotique de plus en plus profond, comme dans le cas de Marceline de Jules Janet.

Mais dans tous les cas, si intéressant qu’ils fussent, était isolés, et n’avaient pas cette uniformité, ni ce déterminisme, sur quoi l’on pouvait fonder une théorie nouvelles du mécanisme de l’hystérie. Il constitué en un retour [p.729, colonne 2] momentané plus ou moins prolongé, tantôt spontané tantôt provoquée par certaines circonstances ou certains procédés comme une hypnose de plus en plus profonde, mais non en une régression régulière, continue, est provoquée par des excitation capable d’amener un réveil de la sensibilité dans tous les modes, et surtout de la cénesthésie cérébrale, et par ce moyen de guérison de l’hystérie sous toutes ses formes.

J’ai raconté tout au long comment j’avais été amené sans idée préconçue, sans savoir même ce que j’allais trouver, la régression de la personnalité chez de grandes hystériques à manifestations multiples et anciennes (§ Genèse et Nature de l’hystérie). En plongeant ces sujets dans l’hypnose et en leur commandant énergiquement de se réveiller complètement, on constate avec étonnement qu’à leur réveil il se trouvent reportés à une période plus ou moins antérieure de leur existence, avec oubli de toutes les périodes ultérieure, et reconstitution complète de leur état somatique et psychique. Il ne s’agit pas d’un phénomène de mémoire ; c’est une reviviscence absolue du passé, et les sujets insistent bien eux-mêmes sur cette différence.

Au bout d’un temps plus ou moins long, le sujet retombe dans son état habituel. Mais si on le réveille à nouveau, il repasse très rapidement la période qu’il a déjà traversé et sa personnalité régresse à une date plus ancienne. Il revient ainsi successivement, jusqu’à un moment où il était normal et où le premier accident, physique ou morale, le choc qui a été le point de départ de la maladie s’est produit.

Si alors on continue à « réveiller » le sujet, il se produit un phénomène inverse de la régression, — que ne paraissent pas avoir observé les psychanalystes, — à savoir la reconstitution de la personnalité, qui aboutit à un réveil spontané, et un état normal tel que le sujet n’est plus hypnotisable que très difficilement, recouve un sommeil normal nocturne qu’il différencie très bien du sommeil qu’il avait pendant sa phase d’hystérie, et qu’il est ainsi guéri.

Je tirai de ces faits la conclusion que l’hystérie consistait dans un état d’engourdissement cérébral, d’inhibition corticale, plus ou moins intense, plus ou moins étendu, à un sommeil analogue et même identique à celui du somnambulisme, avec ses différences que le sujet paraît éveillé et continue dans une certaine mesure à participer à la vie extérieure. Et comme conséquences pratiques, je conclus qu’il suffisait de sortir les hystériques de ce sommeil, de les réveiller en somme, pour obtenir la disparition de leur état hystérique et de leurs divers accidents, tant physiques que psychiques, ceux-ci n’étant que la conséquence d’une inhibition plus profonde de certaines fonctions.

Pour amener ce réveil, je procédai d’abord dans l’hypnose et d’une façon globale, au moyen d’excitations verbales très simples : « Réveillez-vous, réveillez-vous complètement ».

Je m’aperçus alors que ces réveils successifs s’accompagnaient de réactions sensitives et sensorielles très particulières et dans un ordre très déterminé, à la suite desquelles la sensibilité des parties anesthésiées, paralysée ou contracturées, recouvraient leurs fonctions motrices consciente.

J’imaginai alors de provoquer ce retour de sensibilité — témoignage l’inhibition centrale — par des excitations verbales, dans l’hypnose également. Je ne disais pas : « Marchez, remuez tel ou tel membre, faites tel ou tel mouvement », ce qui était une suggestion ; je disais simplement : « Sentez telle ou telle partie du corps, sentez de plus en plus, complètement ».

Je constater ainsi que, spontanément, sous ces injonctions de sentir, le sujet présentait des réactions [p. 730, colonne 1] correspondant à toute une gamme de sensations subjectives qu’il pouvat m’indiquer quand je lui demandai ce qu’il éprouvait, et le parallélisme entre les deux ordres de phénomènes — sensations et mouvement — était tel que l’on pouvait déduire l’un de l’autre. J’en conclus que les troubles moteur étaient liés aux altérations de la sensibilité et qu’il suffisait de réveiller celle-ci pour voir les troubles moteurs disparaître. C’est, en effet, ce qui se produit.

On ne manqua pas d’attribuer à la suggestion ces phénomènes. C’est une explication facile, en apparence du moins, car elle soulève une foule de problèmes de psycho-physiologie dont ne paraît guère se soucier. En quoi le fait de dire à une hystérique de se réveiller complètement peut lui suggérer de revenir à une période antérieure de son existence avec tous les caractères somatiques et psychologiques quelle avait alors et oubli, ou, pour mieux dire, disparition consciente de toute sa vie ultérieure ? Et cela, alors que j’ignorais moi-même ce qui allait se produire ? Comment le faite de dire à une hystérique en état d’hypnose de sortir sont membres paralysé ou contracturé petit lui suggérer de le remuer et d’éprouver en même temps une série de sensations dans un ordre déterminé et correspondant aux réactions motrices ? Comment le fait de dire à une hystérique en état d’hypnose de sentir son membre paralysé ou contracturé peut-il lui suggérer de le remuer et d’éprouver en même temps une série de sensations dans un ordre déterminé et correspondant aux réactions motrices ? Comment enfin aurais-je pu suggérer de tels phénomènes lorsque je les ignorais moi-même la première fois que je fis expérience ? Comment dans la suite aurais-je pu suggérer des réactions physiques ou morales en rapport avec des événements passés dont j’ignorais existence ? J’avais soin, d’ailleurs, comme je le recommande toujours avec les hystériques, de me borner à les observer, et à ne leur demander aucune explication, à ne faire aucun commentaire, pouvant être tendancieux malgré soi, à la suite de ce qu’elle me disaient ou des manifestations qu’elles présentaient.

Quoi qu’il en soit, pour éviter le reproche, si injustifiée qu’il me parût, de faire de la suggestion, je cherchai un moyen d’amener le réveil sans l’intervention de la parole, et sans hypnose. Je m’adressai pour cela à des excitation du sens musculaire, à une mécanothérapie spécial consistant surtout en mouvements forcés des articulations, en tractions et réflexions forcées, la sensibilité articulaire étant celle qui persiste le plus longtemps, et son réveil pouvant être le point de départ et de propagation de la sensibilité générale de tout le membre, puis de tout l’organisme.

C’est alors que j’observai les trois cas : a) dans l’un, le sujet à la suite de ses exercices présentait spontanément le phénomène de la régression de la personnalité, mais d’une façon moins nette, moins absolue, avec mélange de la vie actuelle, que dans l’hypnose ; b)  dans l’autre, c’était pendant le sommeil de la nuit que le sujet revivait des périodes antérieures de son existence, et me la racontait le lendemain, mû par une sorte de besoin, et s’étonnant de la netteté de ses souvenirs, touchant des détails, des circonstances, des personnes auxquels il ne pensait jamais et aurait cru avoir oublié (la psychanalyse n’a donc rien découvert de nouveau sous le rapport de la régression dans le rêve) ; c) enfin, dans le dernier cas, sous l’influence des exercices mécaniques, et sans aucune intervention verbale pour le faire, réagir soit au point de vue sensitif, soit moteur, le sujet présentait une sorte de confusion des idées est tombait dans un état d’hypnose, puis se mettait tout d’un coup à faire sa régression comme dans le cas où j’usais de l’hypnose avant de procéder au réveil.

Dans les trois cas, d’ailleurs, l’ordre des phénomènes se dérouler de la même façon, avec la même régularité. Mais il y avait des temps d’arrêt à certains moments : malgré ses efforts, malgré les excitation qu’il recevait, il semblait ne [p. 730, colonne 2] plus pouvoir avancer dans ce travail de régression. Je constatai rapidement que ces arrêts, cette difficulté de repasser par les états anciens, tenait à ce que certains de ces états étaient particulièrement pénible, et s’accompagnaient même souvent de douleurs de tête plus ou moins intenses. C’étaient des périodes ou des événements particulièrement douloureux, émotionnants, étaient survenus dans la vie du sujet et y avaient déterminé un état d’inhibition plus profonde et dont il n’avait par conséquent plus de mal à sortir aujourd’hui.

C’est ce que les psychanalyste ont signalé sous le nom de résistance à la psychanalyse, et ont donné comme une preuve du refoulement ancien, en l’expliquant par tout un mécanisme aussi compliqué que subtile. Les choses sont beaucoup plus simple : les chocs affectifs pénibles ayant provoqué chez le sujet une aggravation brusque de son état d’inhibition cérébrale, il est naturel que le sujet éprouve une plus grande difficulté à vaincre cette inhibition quand elle se présente de nouveau. Ces arrêts, ces résistances dans la régression de la personnalité ne prouvent donc nullement le refoulement freudien, et n’ont rien de psychologique, mais sont purement physiques.

En tout cas, là encore, je suis obligé de signaler que j’ai devancé la psychanalyse.

Il en est de même pour le phénomène du transfert, c’est-à-dire de cette affection spéciale, de cette confiance, que le sujet manifeste pour le médecin qui provoque chez lui la régression de la personnalité. Mais la psychanalyse interverti les termes en attribuant la régression au transfert : c’est, au contraire la régression qui provoque le transfert, et cela par un mécanisme assez simple.

Lorsque le sujet fait sa agression, dans un état hypnotique o voisin d’hypnose, il ne reste en rapport avec le monde extérieur que par le médecin qui l’assiste. Celui-ci se trouve ainsi mêlé à tous les événements de sa vie, aux plus anciens, au plus intimes, aux plus émouvants ; il leur est ainsi associé d’une façon étroite, de sorte que le sujet à son éveil complet, a l’impression de l’avoir toujours connu, et d’être connu de lui comme de personne au monde. Le médecin a ainsi vis-à-vis du sujet qui la ramené à la santé et à la vie normal un aspect tout spécial, comme quelqu’un qui aurait été mêlé à toute sa vie y aurait en outre toujours joué un rôle, de confident, de conseiller, de directeur.

C’est donc à cause de la régression que se produit ce que les psychanalystes appellent le transfert et qui viendrait à des jeux de sentiments encore plus subtils et complexes que le refoulement et la résistance.

On voit que beaucoup d’effets que la psychanalyse croit avoir découverts avaient été mis en évidence par mois avant qu’elle se formulât. Il est intéressant de constater que, par un procédé tout à fait différent, elle les a rencontrés également. Mais l’interprétation diffère complètement. Tandis que la psychanalyse construit, pour les expliquer, tout un système psychologique et philosophique extrêmement compliqué, je crois qu’on se plaçant simplement au point de vue physiologique on en comprend beaucoup mieux le mécanisme. Les observations que j’ai publiées — et tous ceux qui ont expérimenté dans les mêmes conditions que moi ont observé les mêmes phénomènes — constituent de véritables expériences physiologiques, où les manifestations psychologiques n’apparaissent que comme des réactions de même genre que celles de la sensibilité et de la motricité, et tiennent surtout à la restauration de la cénesthésie, base de la personnalité, et en particulier de la cénesthésie cérébrale. Ce qui me paraît le démontre le mieux c’est que c’est réactions psychologiques, dont la régression de la personnalité [p. 735] est la plus haute expression, peuvent être déclenchées par des procédés purement mécaniques, par des excitations essentiellement neuro-musculaires. Le faite qu’elles peuvent être par d’autres ordres d’excitation ne prouve qu’une chose : c’est qu’il s’agit — au moins j’ai les hystérique, car il est bon de le spécifier, ce que ne fait pas la psychanalyse, dans quelles névroses s’observe surtout ou exclusivement le phénomène de la régression avec toute son ampleur — d’un état de dysfonctionnements, d’inhibition cérébrale, c’est-à-dire d’un trouble physiologique, que l’on peut faire disparaître, avec toutes les manifestations somatiques ou psychiques qu’il entraîne, par des excitations quelconques, psychiques ou sensitivo motrices.

Je dois signaler en terminant que je j’ai signalé sous le nom de rétrospection, un phénomène analogue à la régression des hystérie, chez certains psychasthéniques obsédés, phobiques, mais ne présentant jamais la même intensité.

Notes

(1) 2 vol. in-8°, Paris, F. Alcan.

(2) 1 vol. in-12, Paris, F. Alcan.

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