Auvard Paul. Etablissement du Seigneur en France. Ouvrage approuvé par un grand nombre de notabilités littéraires et religieuses, couronné par plusieurs académies françaises et étrangères. 1879-1882. Par Marc Ways. Juin 2015 de l’Ère Vulgaire.

LOGO Ways - - copieAUVARD Paul. Etablissement du Seigneur en France. Ouvrage approuvé par un grand nombre de notabilités littéraires et religieuses, couronné par plusieurs académies françaises et étrangères. 1879-1882. St-Dicamen reçu (clauso ostio) 800 p., de 1879 à 82. Brive, Imprimerie Raynaud. 1903. In-8°. Broché. 628 pages + 11 feuillets de témoignages. Édition originale Par Marc Ways. Juin 2015 de l’Ère Vulgaire.

 

 

ÉTABLISSEMENT
DU SEIGNEUR
EN FRANCE.
OUVRAGE APPROUVÉ PAR UN GRAND NOMBRE DE NOTABILITÉS
LITTÉRAIRES ET RELIGIEUSES,
COURONNÉ PAR PLUSIEURS ACADÉMIES FRANÇAISES
ET ÉTRANGÈRES.

ST-DICTAMEN
Reçu (clauso ostio) 800 pages, de 1879 à 82

Par PAUL AUVARD,
Membre Lauréat de plusieurs Académies et du Salon Lamartine à Paris.

DIVISION DE L’OUVRAGE :

1° RELIGION et surbaissements divins. 2° BELLES-LETTRES
et Origines spirituelles. 3° NOTES sur la beauté du DROIT
et du temps de la RENAISSANCE. 4° SUR LES CHEMINS DE FER
et les Sciences appliquées, « Deus Scientarum Dominus »,
liv. des Rois. 5° Rapports secondaires et régionaux : Sur
le BAS-LIMOUSIN et le beau PERIGORD attenant et généra-
lement le MIDI DE LA FRANCE. Un mot sur le NOTARIAT, et
passim
. 6° Monita et Mandata pour le temps actuel.

Brive,
Imprimerie Raynaud. 1903.
In-8°. Broché. 628 pages + 11 feuillets de témoignages. Édition originale

Notice Oberlé

Ouvrage très rare de « haute métaphysique ».

Les visions d’Auvard, ses interprétations des lois cosmiques touchent à une véritable Révélation.

Des fragments de ce livre avaient paru dès 1894/ « feuilles volantes au hasard de l’inspiration : d’où vient un certain décousu … car le démon surtout extérieur m’entrave et arrête jusqu’à mon écriture qui en est toute tremblée très souvent, car il saisit un petit nerf du bras droit… et il s’oppose au mouvement du traducteur de la pensée qui DICTE (d’où le titre St Dictamen) ».

« La vapeur du chemin de fer est un symbole extérieur de l’Amour de Dieu sur la terre et cela encore par l’excessive quintessence de la vapeur accrue par la dilatation qui en multiplie la force. Et cette vérité apparait surtout sur les grandes lignes de chemin de fer ».

Un des aspects les plus fulgurants de l’ouvrage réside dans son ESTHÉTISME, en particulier sa vision philosophique des couleurs érigée ici en véritable système d’audition colorée. Concordance de Bossuet (avec Racine et Sévigné), tons un peu gris-terne, avec la beauté d’Orléans, et d’Orléans avec la Sologne. C’est le gris-blanc continu ou légèrement teinté de jaune, qui est un peu celui des lettres.

Paul Auvard habitait Puy-Val, par Segonzac (Corrèze).

Extraits

« ARTICLE V

Hautes Expressions de la Métaphysique Divine

Et court historique de leur surbaissement parmi les hommes : (ce qui renferme beaucoup de secrets pour l’époque contemporaine et sont à étudier).

ARTICLE PREMIER. – « Sont expression de la Métaphysique Divine :

La haute Littérature et la Langue ;

Et principalement les Œuvres de DIEU ; car elles sont une Expression de Lui-même, comme et surtout la BIBLE ;

Les Sciences, dans leurs belles Applications extérieures, et même foncièrement ou absolument.

Et les Arts dans leurs expressions élevées et contemporaines, surtout dans le Siècle actuel.

ART. II. – Or les ORBES que dessinent dans la Métaphysique les Chefs-d’Œuvre de l’esprit humain depuis l’Antiquité jusque dans les temps modernes, se sont arrêtés à 1850, à Alfred de Musset, poète parisien, dont la poésie mondaine a atteint l’ORBE le plus fin : c’est celui de la Métaphysique Divine comme point extrême.

ART. III. – Or, cette époque a été celle des tables tournantes, (1850 à 1852), qui étaient une figurative du mouvement tournant, ou du Cercle, qui est une beauté de la Divinité comme l’Accomplissement des formes ; car c’est la tendance et la résultante du mouvement circulaire, suivant les grandes masses surtout; et cela conformément aux données pratiques de la science. Et si Dieu est l’accomplissement des formes, c’est la Forme absolue ; c’est comme le Cercle éternel, qui est la Roue et le mouvement giratoire, qui n’existe pas, ou très accidentellement du moins, dans la nature terrestre mais bien suivant les mouvements astronomiques et la rondeur de la Terre, (qui est le principal siège de la Divinité descendue parmi les hommes)

ART. IV. – Ajoutons aussi que, suivant les grands savants, DIEU est la beauté des SCIENCES : « Deus Scientiarum Dominus », et leur Principe éternel, mais de loin, et comme inspirateur des Sciences. Il est, partant, le Principe de la Géométrie ; et cela surtout à partir de l’Egypte ou l’application de cette science commença, on sait pourquoi. – D’où vient le caractère du Cadastre en France à partir de 1789 ou environ, époque où il fut appliqué, suivant les mesures de la Convention nationale ; et particulièrement de 1830, époque où la Répartition a eu lieu quasi suivant une Disposition de Père de famille, (quoique pouvant être modifiée par les transactions, conformément à la liberté humaine ; – ce qui a eu lieu en effet. (C’était une chose de sentiment, – et un peu de tact dans la nature).

Cette mesure et son application furent un des moyens les plus immédiats du Surbaissement et de l’extension de la Divinité sur le territoire français et comme à plat et cela sans préjudice des Orbes élevés et de nature divine que nous venons de décrire.

Néanmoins, ce Surbaissement de Dieu sur la Terre abaissa les ORBES de tous les écrivains antérieurs et même actuels vers terre, en les étendant suivant la ligne azurée que nous décrivons plus loin, et en les éloignant du point de leur sommet qui est leur Auteur lui-même, source de tous les grands talents ; (et dont le Rayonnement sur la Terre est admirable, beaucoup par le génie des hommes et l’éclat particulier de chacun d’eux, surtout au siècle actuel, par l’effet, toujours, des Surbaissements décrits, et de plus en plus intense, conséquemment).

Ce qui fut la cause de LAMARTINE, poète d’une EXTENSION inférieure et très-grande, (par l’effet de ce Surbaissement divin), quoique très-beau ; et qui contribua avec la plupart des grands écrivains mondains à partir de Louis-Philippe, à l’avènement de 1848, époque du Télégraphe électrique ou de son application qui fut la beauté particulière du Suffrage Universel, à dater de cette année mémorable par le Surbaissement que je viens de décrire, (et qui a rendu, nécessaire le second EMPIRE). – De plus, cette Application constitua peu à peu extérieurement, le cachet azuré de ce grand poète, dans son Extension inférieure et comme en esplanade, à la hauteur des bols, sur le parcours de la France, et cela selon le fil télégraphique qui suit l’atmosphère à une certaine hauteur, supporté qu’il est par les poteaux le long de la VOIE du chemin de fer, et surtout suivant la ligne d’Orléans : ce qu’on verra.

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ART. V. – C’est aussi, à quelque degré, le cachet du ciel atmosphérique et aussi le cachet de la vapeur par Georges Sand, qui est, à la vérité, un triste écrivain, licencieux, mais de génie ; on dirait même esprit souterrain ; – et par la pléïade d’écrivains qui ont couvert la France de leur écrits au Dix-neuvième Siècle, siècle de grande production littéraire, surtout depuis 1830, époque qui fut le commencement du journalisme.

– Tandis que, après Châteaubriand, dont le sens supérieur est celui des grands ORBES de la Divinité sur la Terre, et dont le Chef-d’œuvre, (le Génie du Christianisme), est la principale beauté du commencement du Siècle actuel, Lamartine est le poète chrétien par excellence, comme tout le monde en convient, malgré son sens un peu surbaissé, car il a écrit des œuvres mondaines, et préparé peut-être avec d’autres, la Révolution de 1848.

C’est, par conséquent, la Beauté supérieure du règne de Louis-Philippe, où commencèrent à rayonner les Chemins de fer en France ; – et c’est un caractère SUPERIEUR, quoique suivant l’ORBE inférieur cité de Dieu sur la Terre, du second Empire, qui s’est arrêté presque à 1867, son apogée, suivant Rédaction subséquente.

ART. VI. – Il faut ajouter ici que, dans les Œuvres divines sur la Terre et parmi les hommes, surtout dans les Temps modernes et au Dix-neuvième Siècle particulièrement où le Christianisme a triomphé depuis 1800, suivant quelques Rédactions précédentes et par exemple, celle décrite sur Châteaubriand et la suite, l’AMOUR Divin et saint a suivi les principales_manifestations de l’intelligence des hommes considérées dans la Divinité sur la Terre, par le moyen et à travers le voile des Surbaissements décrits.

Car DIEU aime ses ŒUVRES, surtout parmi les hommes et avec leurs concours ; et IL les défendra avec sa PUISSANCE aidée de son amour. Et c’est aussi la grâce du VERBE ETERNEL, ou de Notre Seigneur Jésus-Christ, qui accompagne son Père parmi les hommes sur la terre. Enfin ce sera sans doute, le triomphe du Christianisme considéré en Dieu le Père, et qui sauvera Rome dans les temps modernes. C’est donc ainsi le salut de la France et celui de la chrétienté ; – et surtout si on veut y participer ».

HARMONIES SCIENTIFIQUES

« Et avec la beauté des Reflets scientifiques modernes dans la nature suivant le ciel d’azur et brillant vers ce point à partir aussi des esprits de répartition de 1840, Sur les Sciences physiques et naturelles, un peu l’Agriculture, comme la Mécanique de Delaunay, la Géologie de Beudant, la Botanique de Jussieu, l’Arboriculture de Dubreuilh, ouvrages d’une clarté scientifique concordant avec l’Orbe de 1840 à 1850, etc.! tout brillant des Lettres de cette époque et y joignant l’éclat scientifique, qui, dans sa concordance avec la Nature ou le Cadre physique en reflet lointain sur le Périgord calcaire souvent décrit, s’unit ou se fusionne avec le ciel d’azur brillant et quintessencié, ou subtil, de la section du pourtour de notre horizon entre Thenon et Condat. Et voilà l’opposé ou presque l’antipode des anciens esprits des Lettres, dont un type ou reflet extérieur se trouve toujours dans le ciel du Haut-Limousin qui concorde presque avec le ciel du Nord de la France, soit par exemple, en Normandie par les longs bois, la fraîcheur et l’humidité même ou les brouillards qui s’élèvent des étangs et d’un sol un peu limoneux diminuant sensiblement la transparence et l’éclat de l’atmosphère et du Soleil même. Mais les longues pelouses, les eaux et les bois du plateau ondulé, toujours vert et ombreux du Haut-Limousin sont pleines de grâce, et offrent ensuite de grandes beautés caractéristiques vers l’Ouest dans leur transition graduée et fusionnée peu à peu avec le terrain du Périgord. Car ainsi Souvent dans la Nature, et surtout peut-être en France, les cadres et les reflets des différents Esprits S’aménagent, en concordance avec les cachets des Lettres anciennes on modernes et des Sciences dès l’époque de Buffon jusqu’au Chemin de fer, soit celui en bas de Condat, – et même des Arts comme la Musique surtout. – Mais pour cet Art, il faudrait un livre ou une méthode synthétique et dans le sens des ORBES divins, comme ont été en Littérature Tissot, et surtout les Lectures graduées, pour bien comprendre l’Irradiation et le Cachet des compositeurs, depuis le Dix-huitième siècle jusqu’au violon moderne et à D. Alard, et à la beauté du Conservatoire aussi, dont je remarquai l’idéal (au moins en mon imagination) à Paris en 1865. Car la Musique, Surtout moderne, et comprise suivant ces Reflets dans la Nature et beaucoup le Surbaissement divin, a un éclat presque semblable, comme finesse, aux Idéaux scientifiques, ainsi que je l’ai remarqué à la nature quintessenciée de Condat, qui concorde (surtout en hiver par le jaune des arbres sur les causses ou les rochers) un peu avec le cachet de l’Africaine de Meyerbeer : et cela par un soleil brillant. »

 

NOTES SUR LA BEAUTÉ DU DROIT ET DU TEMPS DE LA RENAISSANCE

Encore sur la Coupole de Constantinople et son rapport idéal a1Jee la beauté du Droit moderne, ainsi qu’un peu avec celle de la mer Noire.

« La Coupole en architecture concorde avec le cachet du ciel azuré ; et c’est la beauté de Constantinople, ville bâtie sur les fondements de Byzance par Constantin le Grand, à l’époque du triomphe du Christianisme, vers l’an 300 de Jésus-Christ, après les longues persécutions. Et cet Empereur jeta aussi les fondements de la magnifique église Sainte-Sophie, qui est surmontée de la coupole en question. C’est le Labarum, qui resplendit avec ces paroles lumineuses : In hoc signo vinces !

La Coupole, signe concordant avec le ciel azuré, est aussi par sa rondeur, qui est l’accomplissement des formes physiques qui concorde avec (le mouvement tournant, et la forme sphérique de la terre), l’indice de la beauté de la mer, dont la courbure sphérique concorde avec la rondeur de notre planète.

Or c’est la beauté de Constantinople, ville moderne, et point de départ de l’Idéal moderne dès une certaine antiquité.

La coupole, c’est la beauté de l’Eglise grecque et de l’architecture byzantine.

Elle a le cachet ou l’indice intellectuel des grandes forêts en France, (par les arbres arrondis à leur cîme et un peu en forme de dômes), par exemple de la forêt de Fontainebleau, d’où l’on aperçoit (du haut du Fort de l’Empereur, près Bois-le-Roi et par une lunette d’approche) les principales coupoles de la Capitale, par exemple, celle de l’église Sainte-Geneviève, du Val-de-Grâce, de la Sorbonne, et peut-être le dôme resplendissant des Invalides (beauté de la guerre depuis Louis XIV.

Elle a en outre le cachet du temps de François 1er (style Renaissance) ; et c’est la beauté du château de Chambord qui est un des types caractéristiques de la Sologne, mais comme surbaissement, et un peu opposée à l’esprit classique représenté plus tard par Bossuet, Racine et Mme de Sévigné, parce que la coupole, ainsi qu’il a été dit plus haut, est un type caractéristique, quoique un peu éloigné, de l’azur atmosphérique, et de la mer qui est azurée aussi, mais par la coloration des eaux en concordance avec le ciel atmosphérique qui les recouvre, et qui détermine aussi un surbaissement par le cercle rétréci naturellement de la voûte arrondie sur la surface de l’eau.

Mais cette conception idéale et lointaine du siècle de la Renaissance n’est point le réalisme ; car, dans les Œuvres de l’esprit et dans leur réalisation extérieure par le fait des hommes, l’idéal est simplement le cachet des choses, ou plutôt un simple indice de leur beauté ou de leur caractère, et non précisément la réalité physique, qui est cependant une base immédiate. Il est un peu le reflet de l’âme humaine suivant les temps et sa manière de concevoir, et même de s’exprimer. Ainsi les conceptions du commencement du Moyen-âge voisines de l’antiquité, sont différentes de l’époque dont nous parlons, et qui fut le commencement des temps modernes et par là-même, à quelque degré, des beautés de la Physique dans les temps actuels ; beautés qui se résument à beaucoup d’égards, dans celle du ciel atmosphérique, non d’ailleurs ou trop suivant les yeux du physicien, mais suivant l’âme humaine dont il est un cadre extérieur et vivant, en remontant au Créateur qui lui a imprimé son type immortel et impérissable à tout jamais. »

Envoi (2) de la page 158.

« Remarquez ici la différence frappante entre le style large et presque éventé de cette forme aérienne, et la profondeur presque sombre et comme encastrée dans le creux et le noir des vieilles pierres du style gothique du Moyen-âge, qui concorde davantage, suivant une autre note, avec l’esprit du classique au dix-septième siècle surtout et par Boileau, il est vrai (ce qui est une transition entre les deux) ; tandis que l’autre, celui de la coupole ou style byzantin concorde bien plutôt avec le dix-huitième Siècle et vers le milieu par Buffon et les naturalistes ou mathématiciens de ce temps, et ainsi avec la nature : on comprendra la raison de cette harmonie qui est un accord entre la Nature et l’Art »).

 

SCIENCES APPLIQUÉES (PHYSIQUE SURTOUT)

ET SUIVANT LES CHEMINS DE FER ET LES PUISSANTS SYMBOLES QU’ILS RASSEMBLENT

A  IMPORTANT

       « Ce manuscrit et ce travail un peu dans son ensemble est déclaré ou dénoncé par le Seigneur comme propriété nationale. Il appartient déjà à la France et à Dieu d’abord, malgré ses imperfections de style et de forme – et peu à petit P. A., qui est incapable d’en faire autant, et Je lui en réponds : et il n’y a pas une phrase de lui dans le contexte, – si ce n’est, pour dernière exactitude, dans quelques interlignes ou même en quelques marges. Du reste, tout ce qui est de son petit crû est signé P. A. Et qu’on tienne compte de nos affirmations. Et Dieu se fera connaître un jour sur tout cela, mais tâchez de favoriser sa venue, et comme saint Amateur ou Amadour jadis à Roc-Amadour, suivant les longs soubassements des saints solitaires et érémites en France et à partir de la Thébaïde ou de la base égyptienne, et même de la Judée par saint Jérôme.

       Et nous maintenons notre intitulé en le répétant, ci :

ÉTABLISSEMENT DU SEIGNEUR EN FRANCE.

– Et quœre Eum !

Et quàm bonus Dominus invenientibus eum! »

 

SUR LES CHEMINS DE FER et les puissants Symboles qu’ils rassemblent, surtout dans les pays cités et décrits dans les articles qui suivent, et à partir des Edita Serena du Gouvernement et un peu de l’Histoire.

ARTICLE II

Application de l’Observation précédente et suivant

le titre en tête de cette Section.

SECTION 1er

– « Le noir du peuple (qui a pour type le pays de l’ Aveyron) est la teinte des montagnes noires du Rouergue à partir de Capdenac (ligne de Toulouse à Brive). _ C’est aussi la beauté du Second Empire et des rochers de Saint-Sauveur (Pyrénées), par dérivation du premier Empire et de Napoléon 1er né en Corse, pays de hautes montagnes, couvertes de bois sombres, et qui, par l’ensemble de ce pays qui est une île dans la Méditerranée, ont une analogie comme type ou cachet presque azuré, du moins par l’atmosphère et leur sommet perdu en l’air avec la mer qui les entoure.

On remarquera ici l’analogie moderne des montagnes de la Corse avec le cachet des montagnes du Causse, surtout celles parallèles à la grande voie ferrée (dicta Tolosa, en d’autres observations), et cela dans d’autres pays du Centre en France, notamment le Périgord et le Quercy.

Car un des types du Second Empire consiste dans les montagnes surbaissées à la suite des plateaux longs et étendus (comme en premier lieu le vaste Plateau du Centre qui rappelle et étend sur le parcours des voies ferrées les esprits du Nord) ; et qui sont des ramifications inférieures des symboles modernes dans les divers sens de leur parcours. – Voie de Thiviers et de Périgueux à Brive, par exemple principal.

  1. – On remarquera que le type intellectuel de Napoléon 1er était un peu noir lui-même, et cela presque dès le milieu du dix-huitième siècle (1769), époque de la naissance de ce grand génie ; et que sa couleur déteignit sur l’ensemble de son œuvre, comme sur les grands écrivains et les principaux poètes (Victor Hugo surtout et un peu Lamartine) du commencement du Siècle, qui était aussi un peu le noir ; couleur qui s’explique aussi par le noir de l’Église, qui est celui de la latinité, et la teinte de de Maistre, surtout en France, et pour cet écrivain, presque à partir de la Révolution, (comme point de départ antérieur du siècle actuel, dont il avait l’esprit, contre le dix-huitième.

Et à ce sujet et pour explication, voir la Rédaction sur Besançon au manuscrit des Belles-Lettres,

 

III. – C’est un peu le noir de la latinité, loin de la langue grecque qui est d’un blanc azuré et un peu contraire à l’US du latin, qui ressemble aux cimes noires (vues de près) des monts du Rouergue sur le beau parcours de la ligne ferrée qui aboutit à Toulouse. – Il est vrai que cette ligne prend ensuite le cachet des grandes plaines à partir de son arrivée dans le Tarn ou Tarn-et-Garonne selon la bifurcation que l’on connaît, et aboutit à la ligne de Cette qui va à la Méditerranée et enfin l’Orient, suivant les rédactions qui concernent ce sujet. (Et notons en passant, et pour se raccorder à certaine observation sur les Sciences physiques, que la teinte de l’aurore boréale de 1867 est conservée à Toulouse par la couleur des constructions en briques rouges (surtout à la basilique de Saint-Sernin, qui par la couleur de sa construction correspond à ce rouge pâle ; qui a été une des teintes du Seigneur.

 

  1. – En somme la couleur noire, qui est celle de certaines grandes masses physiques dans leur ensemble, comme celle de la mer houleuse et agitée, est un peu celle des grandes masses humaines, et partant du peuple pris dans ses collectivités au dix-neuvième Siècle, et surtout depuis le Code Napoléon.

 

  1. – Et c’est un des caractères terribles du Seigneur dans ses grandes extensions contemporaines au siècle actuel principalement par les grandes découvertes modernes, et même l’immense production littéraire, surtout par le journalisme qui est une des forces actuelles et des plus puissantes (et qui, dans son immensité, ressemble un peu à la mer). C’est la grandeur de la liberté de l’homme au dix-neuvième siècle.

Les grandes découvertes modernes correspondent à l’Idéal des Sciences, et même encore, malgré leur prodigieuse extension contemporaine et leur application journalière, même par n’importe qui; car les choses conservent leur valeur intrinsèque en général, et même contre leur avilissement : et cela en remontant aux Principes ou à l’historique de leur application. Et les inventeurs sont les bienfaiteurs de l’humanité en général. »

Chemins de fer en France

« …Les grandes lignes de Chemins de fer en France conservent certains types intellectuels dans l’Ordre extérieur, de la société française, et même de la Divinité sur la terre de France, suivant certains cachets terrestres.

Or ces types intellectuels se divisent en deux ordres, savoir :

1° Les types intérieurs, qui sont en Dieu même, qui est le Principe et l’origine des génies et des talents, comme des grandes âmes, suivant la doctrine expresse de saint Paul ;

2° Les types extérieurs, ou plutôt les Symboles, qui consistent un peu dans le sourcillement (du mot sourdre, source, etc.) des plantes qui croissent à grand peine sur les monts rocheux. – Sourcillement dont le cachet concorde souvent avec la physionomie des esprits antiques et même du Moyen-âge, époque qui avait des rapports plus serrés ou plus proches de l’antiquité que les temps modernes.

C’est un peu la beauté de Fénelon et de son Télémaque aux roches escarpées des bords de la Dordogne (sur les bords en retrait), et celle plus moderne des lignes du Périgord, notamment la section comprise entre Périgueux et Brive (partie située dans la Dordogne) et surtout à Condat.

C’est la beauté des Saints dans la solitude, et des longues heures de prière, de silence, d’oraison et de recueillement pendant des années entières et quelquefois de longs siècles de l’existence des Abbayes, Cloîtres et Monastères, dont plusieurs ont été l’origine des cités modernes. Ces longs siècles de ferveur et de retraite assidue ont préparé les temps modernes dans leur caractère ascète et religieux, et dans le cœur des familles pieuses qui en ont conservé le caractère.

De plus, suivant les voies modernes de Chemin de fer, les longs soutènements de montagnes parallèles à la voie ferrée (dans certains pays nommément désignés) sont les Edita Templa serena du peuple (expression significative tirée de la Littérature et des cours élevés, tels que Mgr Dupanloup) à cause des longs amas de matière qui sont le symbole, quoique dans le sens d’une extension inférieure et suivant le peuple, de la multiplication des talents secondaires, notamment dans la musique, (surtout depuis 1850).

Or ces voies de Soubassement conduisent par figuration, à la mer, ou plutôt à sa ressemblance, par suite des zônes successives et de plus en plus éloignées que forment à l’horizon, vues d’un point de départ, les longues dispositions de roches et de terrains qui prennent dans le lointain par la coloration de l’azur, un aspect métallique, et paraissent se perdre dans le ciel atmosphérique, se confondant avec lui, quoique suivant un surbaissement.

Suivant cette disposition symbolique, on se noie donc dans les quantités de production matérielle et même intellectuelle comme l’immense production littéraire; et on s’éloigne de Dieu qui est simple.

– De tout ce qui précède, il résulte que les lignes du Périgord (celles du Second Empire) sont épouvantables par leurs symboles, par certains Idéaux qu’elles représentent, au moins suivant une extension inférieure ; et par le Surbaissement auquel elles correspondent, et qui a été décrit ou le sera encore. Viâ dictâ Tolosâ dans ce même manuscrit. »

 

Petit document pour l’efflorescence dans le Désert :

« Saint Sor choisit sa retraite aux bords escarpés de la Vézère, qu’il fit fleurir quarante ans des plus admirables vertus ». – Abbé Jean : Les Saints du Périgord, très-intéressant et instructif article au Chroniqueur du Limousin et du Périgord. Souvenir de saint Cyprien sur les bords de la Dordogne, etc. » 

ARTICLE SUPPLÉMENTAIRE

 (ET NÉCESSAIRE A LA NOTION DU CENTRE)

 

Sur le Périgord en général.

« Pour compléter ce qui précède, j’ajouterai les observations suivantes. Le Périgord, par sa constitution calcaire et même de pierres calcinées ou d’un gris noirâtre, correspond singulièrement par l’espace pavé naturellement, à la beauté très étendue de la Sologne qui sera décrite à l’article des longues plaines et de leur ressemblance, très lointaine, il est vrai, avec celle de la Chaldée. – Et c’est un peu la condensation de la Puissance du Seigneur Sur la Terre et particulièrement en France ; et cela surtout en 1830, à cause du Surbaissement décrit à ce propos, de la guerre d’Algérie et des évènements d’alors ; et cette Extension a été une beauté de Paris même par des Symboles un peu lointains quoique très modernes. Et c’est aussi une grande beauté du peuple par le Second Empire surtout, qui a été très populaire et très aimé en Périgord. Tout cela est de la plus grande beauté, et concorde naturellement avec celle de Périgueux, sa capitale, si transformée ou embellie par la famille Magne et les symboles y l’assemblés du second Empire, entr’autres la gare du chemin de fer, qui est très belle, surtout intérieurement, et même dans la grande salle d’attente. Elle concorde aussi, par la finesse et la grâce des constructions, avec celle des petits enfants de l’époque actuelle. – Car le Périgord est terrible, et semble ne concorder qu’avec les grandes ou les anciennes générations.

– Tandis que, par les nombreuses constructions modernes, les dérivations du Beau, dont l’Architecture exprime peu à peu les types, même très secondaires, arrivent jusqu’aux petits enfants, dont l’âme est souvent plus petite que celle des autres personnes et surtout des générations précédentes, parce qu’elle est plus quintessenciée souvent, et même plus travaillée ou plus sculptée en quelque sorte.

Or, en laissant de côte les quelques questions qui viennent d’être effleurées, même en marge, je dirai que l’église Saint-Front est un peu le signe caractéristique de la beauté de la pierre, surtout grise qui est celle du Périgord (Petracora) en général, et un signe de l’antiquité, conformément à un autre article sur les Causses et Sur certains pays du Centre (à l’opuscule Sur la Religion et les Surbaissements divins, une petite note qui est fort remarquable ; car c’est un peu le raccordement des temps entr’eux : ce qui est fort beau, très-grand et digne d’être admiré par les hommes, (même suivant le Dictamen, sans doute).

Cependant la pierre à bâtir du Périgord est blanche : d’où la beauté de Périgueux et de ses belles maisons; et très contrairement à celle de l’Auvergne, comme à Clermont, qui est noire, souvent de lave fondue et très-dure, au moins à l’aspect. C’est un peu infernal par la nature des volcans et l’origine des roches que la Géolog’ie dénontre au savant. – Tandis que le blanc de la pierre à bâtir de Vésone, la nouvelle et l’ancienne, est un peu de la blancheur divine, c’est-à-dire de l’amour de Dieu sur la terre et parmi les hommes et entre les constructeurs aussi, qui sont nombreux en ce temps de construction opiniâtre. Et c’est un peu une concordance avec la beauté de la femme, surtout en Périgord, où elle n’est pas sans éclat en allant principalement vers Ribérac qui est l’approche du Bordelais et aussi de la Charente, où le pays devient blanc et légèrement mat d’argent : ce qui est une grande beauté de la France, moderne surtout. (Souvenir ici du célèbre phare de Cordouan aux grandes lignes et surfaces blanches). – C’est aussi un indice de la blancheur des âmes, qui vaut mieux que celle des beaux corps dont la femme est vêtue, souvent en ces fortunés pays. »

– (La suite est au petit manuscrit sur le Bas-Limousin et la partie est du beau Périgord attenant, où figure le grand château d’Hautefort aux coupoles d’Orient, et, dont le symbolisme part du Moyen-âge, comme attaché à ses hautes et fortes tours qui sont devenues un cachet de la Renaissance, et même de la beauté du droit moderne, surtout traduit poétiquement par le célèbre professeur de Paris, Ortolan, dont la beauté, à son tour, part de Constantinople, suivant toutes nos explications à ce sujet, et qu’on ne comprendra pas encore, j’en suis certain, mais telles elles sont, et comme un vaste fond de l’âme humaine et moderne, quoique se rattachant aux temps antiques et beaucoup à la beauté grecque et enfin à la base à la fois sacrée et profane de la vieille Egypte où a pris son Assise monumentale le génie de Bossuet, et un fondement de notre grand siècle littéraire, c’est-à-dire le siècle de Louis-le-Grand avec son beau Versailles en France. Et elegit eam Dominus in habitationem sibi, – malgré les sanglantes défaites de 1870-1871 : – Et J’y veux être reconnu au plus tôt. Et avis à qui de droit. – A moins que vous ne Me préfériez l’Allemagne, et contre Rome encore). »

ARTICLE IV

SECTION 1

Sur la beauté de la Vapeur. – Son Essence.

« Deux éléments séparés d’abord dans le foyer ou récipient pour le charbon de terre, qui contient ; 1° le feu pour l’ébullition qui produit la vapeur ; puis 2° l’eau, qui se transforme en vapeur ; sous l’action précédente, composent, par leur réunion dans le tuyau de sortie de la chaudière, ce que l’on nomme la vapeur.

Donc, la vapeur, c’est l’eau et le feu combinés ensemble. Et la vapeur peut-être considérée comme une quintessence de l’eau. – Elle est plus subtile sans doute !

Or les extrêmes quintessences, même dans la nature, touchent à l’Amour de Dieu (qui est une quintessence lui-même) dans la nature extérieure.

Et cela conformément à certaines rédactions subséquentes sur les quintessences de la nature.

Donc la vapeur du chemin de fer est un symbole extérieur de l’Amour de Dieu sur la terre. Et cela encore par l’excessive quintessence de la vapeur accrue par la dilatation qui en multiplie la force. – Et cette vérité apparaît surtout sur les grandes lignes de chemin de fer, dont il a été parlé dans certaines sections précédentes et sur lesquelles on reviendra.

Néanmoins, c’est un peu de l’Amour inférieur et surbaissé et tendant vers la terre, comme la vapeur qui retombe. (Se rappeler G. Sand, un type du Berry, et ses descriptions sur ce sujet). – Tout cela est un peu du dém.

Et cependant, c’est l’amour de Dieu qui suit les hommes et les poursuit à outrance, jusque dans leurs inventions quasi ou presque infernales, pour les préserver de l’enfer. – Et voir d’autres notes concordantes sur ce point. »

SECTION II

Sur les signes des QUINTESSENCES et en particulier le verre, et la verrerie de Condat-sur-Vézère, station très-caractéristique sur ce point. – Rôle de cette substance dans les deux premières Expositions universelles de Londres en 1851 et Paris 1855. – Figurations et concordances de ces deux grandes Expositions. (Et point de départ comme d’en bas en commençant, pour s’élever progressivement de là aux conceptions plus générales et plus hautes).

« Le verre est le signe des quintessences extérieures dans la nature, par sa clarté et par sa lucidité en transparence. Il est aussi le symbole des quintessences intellectuelles modernes (voir ensuite page de la rédaction sur la ligne de Périgueux à Toulouse, et sur les quintessences de l’âme moderne), et concorde lui même par sa fabrication, le haut fourneau allumé et le feu qui y est renfermé et qui rappelle les origines de certaines agrégations dans la nature physiques, avec les agrégations extérieures qui ont elles-mêmes la physionomie ou la résultante d’aspect de la nature quintessenciée par le feu, ou du moins par le gris pierre et aspect calciné, qui est celui du Périgord calcaire.

Telle est donc à ce point de vue et figurativement, la beauté de l’industrie moderne, qui transforme incessamment la matière, au moins dans ce qu’elle touche, jusqu’à des raffinements et à des quintessences multiples, telles que celles du verre, par exemple, de certains métaux, et même en bien des cas, de la matière première, comme l’eau transformée en vapeur, conformément aux observations qui précèdent cet article. – Or, plus particulièrement dans l’exemple cité en titre, la verrerie de Condat, ou du Lardin, station de chemin de fer en Périgord, concorde, suivant la description qui précède et les résultats qu’elle indique, du moins comme cachet et à quelque degré, avec les agrégations physiques ou l’autre montagne de la vallée, située en face, et allant en remontant vers Terrasson et presque à Brive, ou simplement à la limite du Limousin où le terrain change d’aspect et de constitution même, soit par exemple à Larche, où la différence des deux pays est nettement accusée par la limite naturelle de la Vézère, qui sépare même les deux deux départements que l’on connaît ; limite à laquelle le Périgord apparaît comme en contraste avec le Limousin (Limosus, un peu limoneux et marécageux, souvenir des étangs et des bois touffus, humides) ; tandis que le Périgord est sec et presque aride souvent ; et pour ainsi dire à partir de cette vallée même, dite de Mansac (un peu idéal de Lamartine), où les arbres sont un peu tortillards comme sortant d’un sol pierreux, et en condensant d’apparence l’air, la chaleur et le soleil ; et c’est la beauté de la lumière moderne. Or, cet ensemble et son effet poétique dans cette belle vallée bien encadrée d’un cercle d’assez hautes montagnes, qui font le pourtour de Larche, et composant un fond d’azur en concordance avec le ciel rond, s’harmonisent avec les quintessences modernes ; car j’ai dit que la poésie est une quintessence de la Divinité sur la terre, parmi les hommes, par l’expansion de ses dons sublimes, – et par exemple le Rayonnement du poète cité, et qui est blanc, pour ainsi dire, comme la lumière qui est généralement blanche. C’est comme une incandescence divine, quoique inférieure et en bas parmi nous. »

 

Envoi (2) de la page 204. – Le raccordement des grandes choses entr’elles.

« Comme entre la Géométrie venue de l’Egypte et un peu son caractère d’aspect défini et réduit à l’Art, et les Lettres, puis les Sciences, et sous le Velarium, en style d’Ortolan, du ciel aérien, qui est un type de Racine, même par le brillant de l’Art, et par la définition des lignes précises et mathématiques des gares, surtout viâ Orléans et teinte de:;; sables un peu infrà. C’est donc comme le rayonnement de Racine, de Châteaubriand, etc.; jusqu’à Lamartine par le on moderne, sur toute la ligne, même par l‘us du fer ou des rails et du Télégraphe tout du long et en réfractant l’azur du ciel, qui est un type continu de la Parole divine, et la beauté des temps modernes. – Et aspice.

– C’est par les chemins de fer et leur multiplication toute positive et dans un intérêt de commerce et de transit, qu’on s’enfonce ; et c’est par les points ou lignes extrêmes que je veux remonter : c’est une rude rampe, il est vrai, pour quelques-uns, jusqu’à Racine et Bossuet, puis enfin l’Egypte et les origines sémitiques, et jusqu’au Principe de la Géométrie qui est Dieu, le numérateur des étoiles.

– Allons, tout cela est de la constitution intellectuelle, et solide, J’en réponds, et en rapport avec la nature comme Dieu même ; et parfois au delà des hommes – et d’un petit transcripteur. Et cape ! et stude ! »

 

ARTICLE VI

Autres Accessoires du Chemin de fer, – le Télégraphe et l’Electricité, etc.

 

OBSERVATION PRÉLIMINAIRE

 

  • 1er « Suivant M. Liais (page 449), la terre est magnétique, c’est-à-dire qu’elle se comporte comme un aimant dont l’axe diffère peu de sa rotation. Or, cet axe magnétique aboutit par chacune de ses extrémités, à chacun des pôles arctique et antarctique, pôle boréal et pôle austral. De plus, au magnétisme terrestre, se lie l’existense d’un des plus beaux météores visibles à la surface du globe terrestre, l’aurore polaire. Dans nos climats, ce phénomène se montre du côté du pôle nord ; mais, dans l’hémisphère méridional, il se voit du côté du sud, et il porte alors le nom d’aurore australe.

Les aurores polaires sont d’ailleurs rarement visibles dans la zône torride, mais cependant on y en a aperçu quelquefois. »

L’origine des aurores polaires est évidemment électrique, action en tout analogue à celle des courants d’électricité. – Leur couleur est ordinairement le rouge pâle, symbole de l’Amour divin, qui est la loi des attractions et de la gravitation terrestre.

Or vers le Nord se trouve la majorité des terres, c’est- à-dire l’ancien continent ; et qui renferment la plus grande somme d’électricité ; car l’eau en contient moins, proportion gardée, que les terres en général, à cause surtout des substances métalliques et d’autres qui conduisent l’électricité qu’elles contiennent, à la surface.

Or l’électricité est, à quelque degré, une sorte d’instinct, quoique un peu matériel, de la Divinité sur la terre.

Et elle est presque un instinct de l’amour inférieur parmi les hommes, et comme suivant un peu l’idée de Dieu parmi eux et en France surtout ; car c’est un instinct inférieur dont il faut revenir.

Dans ses applications actuelles elle est une vive beauté du nouvel Opéra, suivant l’avenue qui y conduit, et correspond au grand embellissement des villes depuis le Second Empire (et à la suite surtout de l’Exposition universelle de 1867 ; on verra tout-à-l’heure pourquoi.)

Or tout ce qui précède prépare ce qui va suivre : c’est que l’extension continuelle de Dieu sur la Terre dans les temps modernes, atteint un point extrême, qui est celui dont nous venons de parler, savoir l’électricité polaire ; et cela à l’époque de l’Exposition universelle de 1867 ; conséquemment après la beauté extrême de la Sologne, et à la suite des nombreuses gares et des longs chemins de fer, qui s’étendaient déjà suivant toute la France, et un peu des télégraphes et par la relation avec toutes les parties du monde.

Or cette teinte d’un rouge pille, est celle de l’Africaine de Meyerbeer, dont la beauté a concordé avec la teinte rouge terne, couleur de l’ensemble de cette Exposition, surtout du pourtour de l’ensemble du palais circulaire, teinte qui est aussi le cachet de l’Océan Austral, concordant avec ce qui précède, – et se reliant avec nos communications ou relations antérieures et idéales, par exemple celle décrite par Lamartine, et un Théophile Gauthier, avec l’Orient, avec Châteaubriand en tête au XIXème siècle, M. Michaud, l’historien des Croisades et de l’Empire de Mysore dans l’Inde.

Observation particulière. – « Toutes ces notes à partir du commencement de cet article, sont subreptices, pour ainsi dire, et comme des indications sommaires. Il faut se reporter au manuscrit concernant les Surbaissements de la Divinité sur la terre, et enfin particulièrement en France pour les comprendre et pour savoir ce qu’est un fil télégraphique, qui accompagne tous les chemins de fer. – Car ce qu’est la communication instantanée presque d’un bout du monde à l’autre ! – Il y a sans doute du démon en tout cela, et c’est une chose épouvantable que la multiplication excessive des lignes télégraphiques : cela tnd un peu l’Impiâ ferrugine texit : c’est le monde couvert du dn, suivant d’autres explications concordantes sur ce point terrible. »

 

BLAVIER, LES FOUS LITTÉRAIRES, PAGES 265 & 803

CAILLET 561

OBERLÉ 34

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1 commentaire pour “Auvard Paul. Etablissement du Seigneur en France. Ouvrage approuvé par un grand nombre de notabilités littéraires et religieuses, couronné par plusieurs académies françaises et étrangères. 1879-1882. Par Marc Ways. Juin 2015 de l’Ère Vulgaire.”

  1. BojanLe mardi 25 août 2015 à 18 h 29 min

    That’s a nicely made answer to a chneilnglag question