Anonyme. La Psychanalyse. Extrait de la revue « Le Progrès médical », (Paris), partie 1, 1921, p. 574.

Anonyme. La Psychanalyse. Extrait de la revue « Le Progrès médical », (Paris), partie 1, 1921, p. 574.

La psychanalyse

« Si, dit M. Lhermitte, en terminant une revue générale consacrée à la psychanalyse (gazette des hôpitaux, 26 novembre 1921) les hypothèses les plus extravagantes, certaines même confinent au mysticisme délirant, ont trouvé dans l’esprit de nombre de psychanalystes, la foi ésotérique la plus absolue, il ne faut pas oublier ni méconnaître ce que contient de nouveau et de profondément vrai, par ce que passé sur une pénétrante observation, la doctrine de Frend [Freud] À la classique psychologie, elle la infusé un sang plus vif et ouvert des voies nouvelles. Beaucoup plus profondément que les méthodes de psychologie expérimentale, qui limitaient leurs investigations au mécanisme apparent de processus psychologiques, la psychanalyse a voulu scruter la raison et préciser l’origine du processus. Aussi a-t-elle fait appel aux phénomènes les moins faciles d’accès, noyés qu’ils sont au sein de la mère sans bornes de l’inconscient. Et l’un des résultats auxquels aboutit la psychanalyse n’est autre que la confirmation de cette idée de Pascal, auquel, en matière de psychologie, il faut toujours revenir : « le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas ».

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