Albert Rey. L’origine et le développement de la psycho-analyse, par FREUD… Extrait du « Journal de psychologie normale et pathologique », (Paris), huitième année, 1911, pp. 466-467.

Albert Rey. L’origine et le développement de la psycho-analyse, par FREUD (Sigmund). The american Journal of psychology. Vol. XXI, n° 2, pp. 181- 218. Worcester, Avril 1910. Extrait du « Journal de psychologie normale et pathologique », (Paris), huitième année, 1911, pp. 466-467.

 

Les [p.] renvoient aux numéros de la pagination originale de l’ouvrage. – Par commodité nous avons renvoyé les notes originales de bas de page en fin d’article. – L’images a été rajoutée par nos soins. — Nouvelle transcription de l’article original établie sur un exemplaire de collection privée sous © histoiredelafolie.fr

Albert Rey. L’origine et le développement de la psycho-analyse, par FREUD (Sigmund). The american Journal of psychology. Vol. XXI, n° 2, pp. 181- 218. Worcester, Avril 1910.

L’origine et le développement de la psycho-analyse, par FREUD (Sigmund). The american Journal of psychology. Vol. XXI, n° 2, pp. 181- 218. Worcester, Avril 1910.

L’article comprend le texte de cinq conférences faites à l’Université de Clark en 1909 par le fondateur de l’école psycho-analytique.

1re conférence. — F. décrit les débuts de la méthode cathartique dans la cure parlée de Breuer. L’étude de ce cas l’amène à formuler que les patients hystériques souffrent de réminiscences ; leurs symptômes sont des résidus, et les symboles mnémotechniques de certaines expériences traumatiques.

Une seconde observation de Brener le conduit à attribuer une importance primordiale aux processus affectifs, et à constater le fait de l’amnésie hystérique ou dissociation.

2e conférence. — Elle débute par une brève critique des idées de Janet, suivie de l’exposé de la marche suivie par l’auteur pour arriver à établir sa méthode. La divergence entre sa théorie et celle de Janet consiste en ce que F. ne fait pas dériver la désorganisation psychique d’une impuissance de l’appareil mental à synthétiser ses expériences, mais qu’il l’explique dynamiquement par le conflit des forces mentales opposées et qu’il y voit le résultat d’une lutte active entre chacune de ces forces.

F. a basé sa théorie des processus psychiques des hystériques sur l’idée de la résistanceaffective de certains désirs et impulsions. Le patient ne peut être guéri que si cette résistance est vaincue. Il insiste donc sur les moyens dont nous pouvons disposer pour la vaincre, et sur ce fait que les désirs réprimés persistent dans l’inconscient et deviennent le centre des constructions imaginatives adventices.

3e conférence. — F. explique la détermination de tout le processus mental hystérique à l’aide d’exemples empruntés au fonctionnement ordinaire de l’esprit, à la psycho-pathologie de la vie quotidienne et spécialement au rêve qui est interprété comme la réalisation déguisée des désirs réprimés. [p. 467]

4e conférence. —F. expose cette doctrine que les désirs pathogènes sont de même nature que les impulsions érotiques. Il donne quelques détails sur la sexualité infantile, et conclut que le traitement psycho-analytique doit être considéré comme une éducation prolongée pour triompher des mauvaises habitudes enfantines persistantes.

5e conférence.— F. insiste sur ce fait que les névroses n’ont pas de causes spéciales ; les névrosés tombent malades pour des causes dont s’accommodent les personnes saines, ou plutôt dont elles triomphent aisément dans la lutte qu’elles soutiennent contre elles.

Il discute les moyens thérapeutiques préconisés par la méthode psychoanalytique, et termine en indiquant les trois résultats possibles qu’on peut obtenir dans la lutte contre les désirs : l’échec ; — l’idéalisation ; — la satisfaction.

Abel REY.

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